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Soja ou pas?

Privilégiez les formes de soja fermentées (miso, tempeh).

La fermentation permet d’optimiser les effets du soja en diminuant la présence de composés qui réduisent l’absorption des nutriments dans le système digestif. La fermentation contribue également à une meilleure métabolisation des formes actives du soja (equol) par le microbiote.

Limitez votre consommation de soja fermenté entre 3 à 7 produits par semaine.

Il est recommandé de limiter leur consommation pour les jeunes enfants et en particulier les garçons, et chez les femmes enceintes et allaitantes.


Il faut tout savoir que la qualité du microbiote intestinal va jouer un rôle important sur l’effet des phyto-oestrogènes. Lorsqu’elle est en bonne santé, notre flore intestinale transforme les phyto-oestrogènes en équol, une molécule plus active. Les effets du soja sont ainsi dépendants de la capacité du microbiote à transformer les phyto-oestrogènes en équol, ce qui peut expliquer la disparité des effets constatés en fonction des personnes. Seulement 25 à 60% de la population abriterait les bactéries necesnécessaires a la synthese d’equol.

Aujourd’hui, la culture de soja est responsable d’une grande partie de la déforestation de la forêt amazonienne au Brésil. Ainsi, la surface dédiée à la culture du soja est passée de moins de 30 millions d’hectares en 1970 à plus de 100 millions aujourd’hui (Agralytica, 2012).

Par ailleurs, les cultures de soja ont massivement recours à l’usage de pesticides, notamment au glyphosate, dont la toxicité est largement décriée. Ces pesticides contaminent sols et rivières et provoquent des problèmes sanitaires pour les populations locales. Enfin, la majorité de la production mondiale de soja – et notamment de soja brésilien – est issue d’OGM, dont on ne connaît pas encore bien les effets sur l’écosystème à long terme.

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