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Pourquoi le chocolat noir est bon pour le foie?



Fini la culpabilité! Différentes études scientifiques démontrent les bienfaits du chocolat noir. Retour sur les propriétés bénéfiques pour la santé de cette fameuse nourriture surnommée « mets des Dieux ».

Ne vous sentez pas coupable, si vous avez craqué devant le match de l’Euro diffusé hier soir ! Une tablette de chocolat vous narguait dans le placard à provisions et vous lui avez réglé son sort ! Fini la culpabilité! L’important est de bien choisir son chocolat, contenant au moins 70% de cacao : les quantités conseillées sont de l’ordre de 30 à 50 grammes par jour suivant votre ligne...


Sa teneur en cacao excède 70%, le chocolat possède bien des vertus.

À raison de 6,7 kg de chocolat consommés par an et par Français, notre pays n’arrive qu’en septième place en Europe, derrière l’Allemagne (où la consommation est double), le Royaume-Uni, l’Autriche, le Danemark, la Belgique et la Finlande. Cela représente tout de même près de 382.000 tonnes pour l’année 2016. En outre, les Français adultes consomment plus de chocolat noir que leurs voisins - 30 %, contre 5 % seulement en Allemagne - et ils ont bien raison car c’est le seul qui soit véritablement intéressant pour la santé, à condition d’avoir une teneur à 70 % de cacao au minimum.

Le cacao est riche en antioxydants utiles à la lutte contre le vieillissement des cellules et l’inflammation. La teneur en cacao d’un chocolat est donc essentielle. Or le chocolat au lait n’en contient pas suffisamment - les antioxydants y sont à l’état de traces - et le chocolat blanc en est dépourvu car il est à base de beurre de cacao et non de cacao.


«La capacité antioxydante du cacao serait quatre à cinq fois plus élevée que celle du thé noir, deux à trois fois plus importante que celle du thé vert. Elle s’explique par la présence de polyphénols, en particulier des flavonoïdes d’élimination plus lentes, et donc efficaces plus longtemps, ainsi que par la présence d’anthocyanes aux vertus anticancéreuses reconnues. Elle s’explique aussi par une richesse en minéraux tels que le zinc (antioxydant et immunostimulant), le cuivre qui, avec le premier, renforce l’action d’une enzyme antioxydante clé pour l’organisme (la superoxyde dismutase), le sélénium, qui active une enzyme bloquant les radicaux libres à l’origine de l’oxydation (le gluthation peroxydase), et le manganèse, également anti-inflammatoire», confirme le Dr Franck Senninger, nutritionniste et auteur des Vertus du chocolat (Éditions Jouvence).



La fameuse «crise de foie» attribuée à tort au chocolat s’explique en réalité par les graisses qui sont présentes en plus grande quantité dans les chocolats au lait et les chocolats blancs. En cas d’abus, ce sont elles qui ralentissent la vidange de l’estomac et entraînent des nausées et des vomissements. Ce sont encore elles qui stimulent la vésicule biliaire et provoquent des douleurs abdominales.

À l’inverse, le cacao, grâce à sa richesse en antioxydants, est un véritable protecteur du foie. Cela avait déjà été démontré chez des personnes en bonne santé. Cela vient d’être testé chez des personnes dont le foie est malade en raison d’une infection virale. «Les personnes touchées par le VIH ou par le virus de l’hépatite C présentent une inflammation et un vieillissement plus précoce de leur foie. Cette mauvaise fonctionnalité hépatique est susceptible d’évoluer vers la cirrhose et le cancer du foie», expliquent le Pr Philippe Sogni (hépatologue à l’hôpital Cochin) et Patrizia Carrieri, épidémiologiste à l’Inserm, coauteurs d’une vaste étude sur ce sujet.

«L’objectif de notre recherche a donc été d’étudier l’effet de la consommation de cacao sur la fonctionnalité du foie chez ces personnes. En effet, les antioxydants nous permettent de lutter contre l’inflammation de l’organisme qui est associée au vieillissement et à un mauvais fonctionnement de certains organes, dont le foie. Notre étude, basée sur les données cliniques et comportementales de 990 patients (issus de la cohorte ANRS HEPAVIH) a permis de mettre en évidence que ceux qui avaient une consommation quotidienne de cacao (à travers le chocolat) avaient 40 % de risque en moins de présenter des valeurs anormales des enzymes hépatiques (reflet de la santé du foie), ce qui n’est pas négligeable. En comparaison, la consommation de trois tasses de café et plus par jour est associée à une réduction d’un tiers environ de la gravité de la maladie du foie. Nous avons enfin mis en évidence une relation “dose-réponse”: cela signifie que plus la consommation était fréquente (jusqu’à plusieurs fois par jour), plus les effets protecteurs retrouvés étaient importants.»

Une bonne nouvelle pour les inconditionnels du cacao. «Même si nous n’avons pas pu mesurer le type et la quantité de chocolat consommé, nous savons que l’effet est attribuable à certains polyphénols - l’épicatéchine en particulier - et qu’une consommation adaptée de chocolat noir permet d’assurer une dose efficace. Trente ou quarante grammes de chocolat noir (70 % et plus) par jour - soit trois ou quatre carreaux par jour - pourraient permettre d’obtenir plus rapidement les doses de polyphénols ayant un effet hépatoprotecteur sans trop peser sur les calories.»

Le foie n’est pas le seul organe à bénéficier des centaines de molécules apportées par le cacao. Il est aussi utile pour la protection de nos artères, pour fluidifier le sang, pour lutter contre la résistance des cellules à l’insuline (prédiabète) et donc intéressant pour le cœur comme pour le cerveau.

De petit inconvénients

Pour être tout à fait honnête, le cacao peut poser problème chez certains: «Sa théobromine agit sur le diamètre des vaisseaux et favorise une migraine chez les personnes prédisposées. Par ailleurs, les personnes sujettes aux calculs d’oxalate de calcium doivent apprendre à se passer de chocolat, trop riche en oxalate.

Enfin, à raison de 520 à 550 kilocalories pour 100 grammes de chocolat, cet aliment a vite fait de faire pencher la balance du mauvais côté en cas d’abus. Et si certains estiment être carrément “ accros ” au chocolat, c’est peut-être en raison de la présence de théobromine (qui rend le chocolat si dangereux pour les chiens et les chats), de caféine et de salsolinol, car ils agissent sur les récepteurs à dopamine impliqués dans le circuit du plaisir. Toutefois, si le plaisir provoqué par la dégustation de chocolat s’accompagne de la libération d’endorphines antistress et antidépressives, cela ne va quand même pas jusqu’à provoquer une véritable dépendance, comme c’est le cas de la nicotine ou des drogues», conclut le Dr Senninger.

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